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Que dire, que faut-il dire aux hommes ? : entretiens, poèmes et prose Jean Digot Editions du Rouergue, 1991. In-8° broché, 314p. Entretiens, poèmes et prose recueillis et choisis par Bernard Molinié et Guy Cavagnac. Avec un signe de Bernard Noël. Le hors texte de Soulages est absent de cet exemplaire. Couverture passée avec petites traces . Dos solide. Intérieur avec des passages soulignés au crayon vert . [ SH43]

Nous sommes en train de comprendre ce qui s'est passé depuis cinquante ans. L'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel sont les conséquences de l'effondrement d'une civilisation : celle de la société industrielle.L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité qu'il est désormais possible de désigner par son nom : la société digitale. Elle nous transforme en une série d'informations qu'un logiciel peut traiter à partir de n'importe quel point du globe. Une immense frayeur traverse la société. Le travail à la chaîne d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes ? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits ? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au cœur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction ?Ce livre iconoclaste permet de comprendre le désarroi dont le populisme est l'expression. Il décrypte d'une façon lumineuse des événements dont le sens nous échappe parfois, tout en ayant l'ambition de veiller à la défense des valeurs humanistes au nom desquelles le nouveau monde a, aussi, été créé.

243 pages. French language. 8.43x5.35x0.87 inches. In Stock.

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Lo que te diré cuando te vuelva a ver, la quinta novela de Albert Espinosa, nos introduce de nuevo en su particular mundo, a través de una narración trepidante, cargada de emoción y vida. «Las promesas se las lleva el viento, debemos evitar que sople.» En Lo que te diré cuando te vuelva a ver, Albert Espinosa construye un relato en el que un padre y un hijo emprenden juntos una búsqueda desesperada y valiente que llevará a los protagonistas a enfrentarse con su pasado. Una novela que atrapa, llena de valentía y acción, que emocionará por su original estilo, y que sorprenderá al lector por los giros inesperados de una trama única.ENGLISH DESCRIPTIONIn this his fifth novel, through a thrilling narrative style, full of emotion and vivacity, Albert Espinosa takes the reader back to his peculiar world. "Promises are words, and words can be swept by the wind, we must prevent the wind from blowing." In What I’ll Tell You When I See You Again, Albert Espinosa builds a story in which a father and son go on a desperate and daring search that will force them to face their past. An enticing novel, courageous and action filled, written with an astoundingly original style. Readers will be amazed by the unexpected turns of a unique plot.

«En vérité, la proximité la plus grande que j'aie eue fut avec Michel Foucault et mon père n'y était pour rien. Je l'ai connu six ans durant, jusqu'à sa mort, intensément, et j'ai vécu une petite année dans son appartement. Je vois aujourd'hui cette période comme celle qui a changé ma vie. Je suis reconnaissant dans le vague à Michel, je ne sais pas exactement de quoi, d'une vie meilleure. La reconnaissance est un sentiment trop doux à porter : il faut s'en débarrasser et un livre est le seul moyen honorable, le seul compromettant. Quelle que soit la valeur particulière de plusieurs protagonistes de mon histoire, c'est la même chose pour chacun dans toute civilisation : l'amour qu'un père fait peser sur son fils, le fils doit attendre que quelqu'un ait le pouvoir de le lui montrer autrement pour qu'il puisse enfin saisir en quoi il consistait. Il faut du temps pour comprendre ce qu'aimer veut dire.»

La Mooer E-lady Flanger est une version modernis e de ce que beaucoup consid rent comme la m re de toutes les p dales flanger, c'est- -dire l'Elect...

Le IVe siecle fut, dans l'histoire du christianisme, une periode aussi decisive que trouble: heresies, sectes et schismes se multiplient, tandis que le paganisme brille de ses derniers feux. Dans ce contexte de guerre ideologique, l'ecole est un lieu essentiel et reste cependant l'un des bastions du paganisme. Que faire de l'heritage legue par la litterature paienne ? Telle est la question posee aux ecrivains et formateurs chretiens. Dans ce bref discours, peut-etre ecrit pour ses neveux, Saint Basile propose un florilege de textes profanes, destines aux jeunes chretiens, ainsi que la maniere dont ils doivent etre interpretes. Ces lignes revelent, derriere la ferveur religieuse, celle, litteraire, de l'eveque, pour les lettres latines et surtout grecques. Notre edition presente en un volume ce court traite. La longue introduction fournit une biographie de l'eveque de Cesaree, ainsi qu'un vaste panorama, tant historique que litteraire, du IVe siecle. L'histoire du manuscrit et les choix relatifs a l'etablissement du texte sont brievement exposes. Des notes accompagnent la lecture et sont developpees, en fin d'ouvrage, par des notes complementaires. L'edition est en outre enrichie d'un index. Texte etabli et traduit par Fernand Boulanger.

Le IVe siecle fut, dans l'histoire du christianisme, une periode aussi decisive que trouble: heresies, sectes et schismes se multiplient, tandis que le paganisme brille de ses derniers feux. Dans ce contexte de guerre ideologique, l'ecole est un lieu essentiel et reste cependant l'un des bastions du paganisme. Que faire de l'heritage legue par la litterature paienne ? Telle est la question posee aux ecrivains et formateurs chretiens. Dans ce bref discours, peut-etre ecrit pour ses neveux, Saint Basile propose un florilege de textes profanes, destines aux jeunes chretiens, ainsi que la maniere dont ils doivent etre interpretes. Ces lignes revelent, derriere la ferveur religieuse, celle, litteraire, de l'eveque, pour les lettres latines et surtout grecques. Notre edition presente en un volume ce court traite. La longue introduction fournit une biographie de l'eveque de Cesaree, ainsi qu'un vaste panorama, tant historique que litteraire, du IVe siecle. L'histoire du manuscrit et les choix relatifs a l'etablissement du texte sont brievement exposes. Des notes accompagnent la lecture et sont developpees, en fin d'ouvrage, par des notes complementaires. L'edition est en outre enrichie d'un index. Texte etabli et traduit par Fernand Boulanger.

Composer: Wyss-Feschotte Ce Que Chanter Veut Dire (voice Solo) Publisher: Alphonse Leduc Category: Classical Series: Leduc Format: Softcover...

Etonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend de Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Son mariage le fait duc de Lorraine. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère de Charles VII, l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui. Il ne lui restera que l'Anjou et la Provence. C'est là qu'il trouve le bonheur, entre Angers et Saumur, entre Aix et Tarascon. Un bonheur simple fait des demeures qu'il construit et qu'il aménage, des promenades en des jardins fleuris et peuplés de biches et de paons, des ménageries où l'on admire ses lions et ses léopards, des parties de bateau et de pêche en rivière. Translation: Astonishing character that Rene d'Anjou, and amazing destiny. Prince of fleurs-de-lis as he comes from Jean le Bon, he seems to play a leading role on the European chessboard. Heirs are made by Duke of Anjou and Count of Provence, Duke of Bar, but also King of Jerusalem and Sicily, which means King of Naples. His marriage makes him Duke of Lorraine. He will see himself king of Aragon, even of Hungary. And he is the brother-in-law of Charles VII, the uncle of Louis XI. He is courageous in the war. He is a knight. But luck is not for him. He will only have Anjou and Provence left. It is there that he finds happiness, between Angers and Saumur, between Aix and Tarascon. A simple happiness is the homes he builds and he arranges, walks in gardens full of flowers and peacocks, menageries where we admire his lions and leopards, parts of boat and fishing in river.

Helvétius pose immédiatement le sens du mot "esprit" en termes de langage, de matérialité signifiante. L'esprit n'est jamais que ce qu'il dit (ou ce qu'il omet de dire, de "penser"). Sans doute, il est un réseau de facultés: le sentir, le souvenir, le juger, ces deux dernières étant des modifications, des redoublements, du sentir; c'est là ce qui le produit. Cependant ce qu'il est en lui-même n'est jamais qu'expression de ces impressions...

Homme complexe, romancier prolifique, intellectuel engagé, c'est peu dire qu'Emile Zola a marqué son époque, la seconde moitié du 19ème siècle, d'une empreinte considérable. De son vivant, pourtant, que d'insultes et d'avanies il lui fallut subir! Traîné dans la boue par la critique littéraire, snobé par l'Académie Française qui lui préféra systématiquement des nullités aujourd'hui sombrées dans l'oubli le plus total, forcé à l'exil pour avoir osé prendre la défense d'un innocent, il possède à mes yeux un mérite suprême: celui d'avoir su rester toujours fidèle à lui-même et aux idéaux de justice et de progrès social. Personnellement, je l'ai découvert aux alentours de mes seize ans, au lycée, en lisant Thérèse Raquin, qui posait avec brio les fondements de l'école naturaliste. D'emblée, sa prose m'avait séduite, ou plutôt happée, par sa puissance et son ampleur. Certes, Zola n'a ni l'élégance de Stendhal, ni le lyrisme de Balzac. Son style, comparé aux leurs, est plébéien, mais c'est là paradoxalement son atout principal. Telle la célèbre "Lison" de La Bête humaine qui emporte tout sur son passage dans un fracas d'acier, la phrase zolienne ne se veut ni raffinée, ni subtile. Non, c'est une formidable force en mouvement qui charrie son époque et en épouse la violence. Une époque que l'on retrouve ici minutieusement croquée au travers d'une famille, les Rougon-Macquart, dont les déboires illustrent de livre en livre les ravages du déterminisme. Tout comme la "Comédie Humaine" à laquelle il fait écho, ce cycle monumental est bien sûr inégal et l'on peut très bien n'en lire que les meilleurs volumes, comme celui-ci, celui-ci ou encore celui-là, qui est d'ailleurs mon préféré, mais les savourer tous l'un après l'autre, chronologiquement, leur confère la dimension fascinante d'une véritable fresque. Une fresque dont on resso

Estando hoy suplicando a nuestro Señor hablase por mí –porque yo no atinaba a cosa que decir ni cómo comenzar a cumplir esta obediencia- se me ofreció lo que ahora diré para comenzar con algún fundamento, que es considerar nuestra alma como un castillo todo de diamante o muy claro cristal, adonde hay muchos aposentos, así como en el cielo hay muchas moradas. Que si bien lo consideramos, hermanas, no es otra cosa el alma del justo sino un paraíso adonde dice Él que tiene sus deleites. Pues ¿qué tal os parece que será el aposento adonde un rey tan poderoso, tan sabio, tan limpio, tan lleno de todos los bienes se deleita? No hallo yo cosa con qué comparar la hermosura de un alma y la gran capacidad, y verdaderamente apenas deben llegar nuestros entendimientos –por agudos que fuesen- a comprenderla, así como no pueden llegar a considerar a Dios, pues Él mismo dice que nos crió a su imagen y semejanza (santa Teresa de Ávila, Moradas del Castillo interior, Moradas primeras, c. I).

Ce recueil place au centre d'une réflexion collective l'imaginaire linguistique, c'est-à-dire les évaluations péjoratives ou mélioratives que l'on porte sur une langue, la plupart du temps sans savoir pourquoi. A-M Houdebine-Gravaud, avec quelques vingt autres auteurs, passent en revue les différents aspects de cette évaluation et analysent les paroles des sujets pour dégager leur production langagière, leurs représentations sociales et subjectives en face de leur parler et de ceux d'autrui. Ce volume fait le point sur les travaux actuels dans différents domaines: en linguistique, en sémiologie, en littérature contemporaine. . .

« Je peux dire que dans toute ma vie je n'ai jamais, à aucun moment, cherché Dieu », écrit la philosophe Simone Weil au printemps 1942. Elle ne dit pas ici son agnosticisme mais exprime la radicalité de sa foi chrétienne : ne pas chercher, ne pas vouloir, mais désirer et attendre Dieu.L'ardente militante de la cause ouvrière, qui en 1936 s'était engagée en Espagne contre le franquisme, et allait bientôt rejoindre la France Libre à Londres, signe ici un testament spirituel qui a marqué le XXe siècle par sa beauté et sa force. Attente de Dieu est le titre que donna en 1949 le père Joseph-Marie Perrin aux textes que Simone Weil lui avait adressés avant son départ de France. Ces pages inouïes constituent l'éclairage qui donne toute sa cohérence à la vie et à l'œuvre de la philosophe, où l'attention à l'autre et à la beauté du monde expriment son amour attentif de Dieu.

'Il va sans dire que le travail ici présenté est accompli avec science et prudence.'Daniel Lys, Etudes Theologiques et Religieuses, 1986.'...most useful...'Betsy M. Bryan, Bibliotheca Orientalis, 1989.

Homme complexe, romancier prolifique, intellectuel engagé, c'est peu dire qu'Emile Zola a marqué son époque, la seconde moitié du 19ème siècle, d'une empreinte considérable. De son vivant, pourtant, que d'insultes et d'avanies il lui fallut subir! Traîné dans la boue par la critique littéraire, snobé par l'Académie Française qui lui préféra systématiquement des nullités aujourd'hui sombrées dans l'oubli le plus total, forcé à l'exil pour avoir osé prendre la défense d'un innocent, il possède à mes yeux un mérite suprême: celui d'avoir su rester toujours fidèle à lui-même et aux idéaux de justice et de progrès social. Personnellement, je l'ai découvert aux alentours de mes seize ans, au lycée, en lisant Thérèse Raquin, qui posait avec brio les fondements de l'école naturaliste. D'emblée, sa prose m'avait séduite, ou plutôt happée, par sa puissance et son ampleur. Certes, Zola n'a ni l'élégance de Stendhal, ni le lyrisme de Balzac. Son style, comparé aux leurs, est plébéien, mais c'est là paradoxalement son atout principal. Telle la célèbre "Lison" de La Bête humaine qui emporte tout sur son passage dans un fracas d'acier, la phrase zolienne ne se veut ni raffinée, ni subtile. Non, c'est une formidable force en mouvement qui charrie son époque et en épouse la violence. Une époque que l'on retrouve ici minutieusement croquée au travers d'une famille, les Rougon-Macquart, dont les déboires illustrent de livre en livre les ravages du déterminisme. Tout comme la "Comédie Humaine" à laquelle il fait écho, ce cycle monumental est bien sûr inégal et l'on peut très bien n'en lire que les meilleurs volumes, comme celui-ci, celui-ci ou encore celui-là, qui est d'ailleurs mon préféré, mais les savourer tous l'un après l'autre, chronologiquement, leur confère la dimension fascinante d'une véritable fresque. Une fresque dont on resso

Serge Legagneur n'est pas le chroniqueur du président de la vie. Une partie de son peuvre a été écrite en Haïti et l'autre-la plus étendue- au Québéec. Mais nul ne s'avisera de découvrir la trace de couture manifeste de l'exil entre les deux.C'est dire que, dès le début, l'oeuvre est constituée dans son noyau et qu'elle se présente d'un seul tenant. L'exil, dans sa possible victoire, peut se trouver-ainsi que nous l'indique la poésie de Legagneur-, être une conception ouverte à la réunion de plusieurs codes culturels à la fois. IL y a longtemps que l'intuition nous habite: cette condition figure une condition même de l'homme moderne. L'incertitude que dévoila sa poésie, il l'a sue ombre et lumière du soir de l'être au dialogue du mystère. Choix et présentation de Jean-Richard Laforest