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« Comment a-t-on pensé la totalité du passé bien avant que le concept d’Histoire n’apparaisse en allemand, anglais et français vers 1750 ? Je montre ici que ce que l’on appelle l’histoire universelle a existé en grec, latin, syriaque, arabe et chinois et que l’histoire globale n’est pas aussi nouvelle qu’elle le prétend. Je propose un nouveau projet d’écriture de la totalité du passé, celui d’une chronique des Mondes, adapté aux savoirs de notre époque mondialisée. » – Hervé InglebertOn peut concevoir le monde, et la place de l’humain en son sein, sans avoir recours à l’histoire. Néanmoins, depuis l’Antiquité, certaines cultures, dont la nôtre, ont posé que la signification du monde s’exprimait dans une « histoire universelle », un récit sur la totalité du passé dont les faits étaient posés comme véridiques et datables. Pour comprendre que « l’histoire universelle » n’est pas une évidence, mais une représentation particulière du passé, sont tout d’abord analysés les termes employés (universalité, totalité, histoire). Puis est étudiée l’historiographie de ce qui a été écrit, de l’Antiquité à nos jours, sur la totalité signifiante du devenir. Cependant, pour décrire la série des « histoires universelles », il faut distinguer une archéologie des conceptions anciennes et médiévales, une généalogie de la notion à l’époque moderne, et une histoire contemporaine de « l’histoire universelle » (World History, Global History). Est reprise aussi la question de la signification de « l’histoire universelle » pour notre temps. L’ouvrage propose enfin un nouveau projet d’écriture de la totalité du passé, celui d’une chronique des Mondes, mieux adaptée aux savoirs de notre époque.

Les 12 Lois Universelles du Karma: D�couvrez les secrets de l'Univers et reprenez le contr�le de votre vie 0.61

« Comment a-t-on pensé la totalité du passé bien avant que le concept d’Histoire n’apparaisse en allemand, anglais et français vers 1750 ? Je montre ici que ce que l’on appelle l’histoire universelle a existé en grec, latin, syriaque, arabe et chinois et que l’histoire globale n’est pas aussi nouvelle qu’elle le prétend. Je propose un nouveau projet d’écriture de la totalité du passé, celui d’une chronique des Mondes, adapté aux savoirs de notre époque mondialisée. » – Hervé InglebertOn peut concevoir le monde, et la place de l’humain en son sein, sans avoir recours à l’histoire. Néanmoins, depuis l’Antiquité, certaines cultures, dont la nôtre, ont posé que la signification du monde s’exprimait dans une « histoire universelle », un récit sur la totalité du passé dont les faits étaient posés comme véridiques et datables. Pour comprendre que « l’histoire universelle » n’est pas une évidence, mais une représentation particulière du passé, sont tout d’abord analysés les termes employés (universalité, totalité, histoire). Puis est étudiée l’historiographie de ce qui a été écrit, de l’Antiquité à nos jours, sur la totalité signifiante du devenir. Cependant, pour décrire la série des « histoires universelles », il faut distinguer une archéologie des conceptions anciennes et médiévales, une généalogie de la notion à l’époque moderne, et une histoire contemporaine de « l’histoire universelle » (World History, Global History). Est reprise aussi la question de la signification de « l’histoire universelle » pour notre temps. L’ouvrage propose enfin un nouveau projet d’écriture de la totalité du passé, celui d’une chronique des Mondes, mieux adaptée aux savoirs de notre époque.

In-4 reliure éd. sous jaquette 26 cm sur 29. 312 pages. Jaquette légèrement passée et tachée. Jaquette en assez bon état. Bon état d'occasion. Nombreuses illustrations coul. Bibliographie

Editeur : Ramsay Date de parution : 1982 Description : In-8, 158 pages, broché, envoi de l'auteur, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci. Please let us know if you have any questions. Thanks

A mi-chemin de l’esthétique et de l’histoire de la musique Musique Images et Instruments, dirigée par Florence Getreau, invite, une fois encore, à revisiter l’histoire : ce numéro souligne combien les expositions universelles furent le théâtre d’enjeux technologiques mais aussi esthétiques et politiques.La seconde moitié du XIXe siècle est une période d’innovation particulièrement dynamique pour les instruments de musique. Aussi les expositions universelles sont-elles l’occasion pour les facteurs de promouvoir leurs dernières inventions et de présenter des rétrospectives. Au-delà de la technologie, les enjeux sont aussi politiques, le patrimoine musical appartenant à l’identité du pays.C’est un autre regard sur le XIXe siècle que nous propose ce numéro, riche et original.

A mi-chemin de l’esthétique et de l’histoire de la musique Musique Images et Instruments, dirigée par Florence Getreau, invite, une fois encore, à revisiter l’histoire : ce numéro souligne combien les expositions universelles furent le théâtre d’enjeux technologiques mais aussi esthétiques et politiques.La seconde moitié du XIXe siècle est une période d’innovation particulièrement dynamique pour les instruments de musique. Aussi les expositions universelles sont-elles l’occasion pour les facteurs de promouvoir leurs dernières inventions et de présenter des rétrospectives. Au-delà de la technologie, les enjeux sont aussi politiques, le patrimoine musical appartenant à l’identité du pays.C’est un autre regard sur le XIXe siècle que nous propose ce numéro, riche et original.

En 1860, quelques hommes de bonne volonté décident à Paris de fonder l ’Alliance israélite universelle. Ils veulent défendre les droits des j uifs partout dans le monde. Dans le même temps, leur objectif est de c réer, autour du Bassin méditerranéen et au Moyen-Orient, un vaste rése au d’écoles francophones, de favoriser l’ascension sociale et culturel le des communautés juives, de préparer leur émancipation. La France es t leur modèle, qu’ils entendent exporter. Juifs et Français, Français et juifs, voilà comment ils se définissent. Des comités majoritairement français et allemands peuvent-ils survivre à la Grande Guerre? Comment prôner l’intégration à la française, alor s que le sionisme remporte au XXe siècle un succès croissant? La nais sance de l’État d’Israël et la décolonisation n’entraînent-elles pas u ne remise en question? Le réseau scolaire peut-il survivre aux bouleve rsements de notre époque? Autant de questions auxquelles répondent vin gt-et-un chercheurs français, américains et israéliens. L’histoire de l’Alliance appartient pleinement à l’histoire de la France et à celle du monde juif.

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aube - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette, Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants ; les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation. Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés, révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des œuvres laïques. " Ce livre est une merveille, c'est une véritable fresque de 14 à 18 par un poilu qui l'a vécue. Ce livre est tellement beau et tellement vrai que j'ai pleuré à plusieurs reprises en le lisant. ", Un ancien combattant de 1914-1948.

Le plus grand des historiens de Rome est un Grec. Il y vecut longtemps et subit l'influence de la culture et de la mentalite romaines. Son jugement sur la conquete, qu'il considere comme l'un des phenomenes majeurs de l'histoire universelle, s'en trouve affecte, mais dans quelle mesure ? Question preoccupante pour les historiens modernes, qui attachent un grand prix aux informations de leur plus consciencieux predecesseur. La diversite des approches comme l'incoherence apparente de la pensee polybienne des qu'il s'agit de Rome ne permettent pas des conclusions unanimes: Polybe est-il un observateur grec impartial, un Grec romanise ou un collaborateur cynique ? Il faut, en fait, commencer par poser la question du latin de Polybe et de son bilinguisme. L'usage d'une langue etrangere entraine pour le locuteur nombre de consequences linguistiques (contamination de la langue maternelle) et psychologiques (modification de la vision du Monde). Michel Dubuisson, en etudiant en detail le premier de ces aspects - ce qui a permis de rassembler des donnees nouvelles sur la langue de l'historien, sur son utilisation des documents et sur sa vision des realites romaines - degage des perspectives concernant le second: les " interferences de mentalite ", points de vue romains inconsciemment adoptes par Polybe. Ne sont-elles pas comparables aux interferences linguistiques par leur origine et leur nature ? L'histoire, affirmait le medieviste belge Godefroid Kurth, est inseparable de la philologie. L'histoire ancienne n'a pas fini d'exploiter les resultats que lui apporte une rigoureuse etude philologique des textes.

Traduit de l’anglais par Gilles Berton et Raymond Clarinard.Couvert d’éloges, best-seller aux États-Unis, en Italie et en Allemagne, ce premier essai de Jonathan Safran Foer est un coup de maître. Les questions qu’il pose sont universelles : pourquoi l’homme est-il carnivore ? Cet usage est-il moralement légitime ? Et surtout, comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ?Convoquant souvenirs d’enfance, données statistiques et arguments philosophiques, il interroge les croyances, les mythes et les traditions familiales et nationales existant à ce sujet. Entre une expédition clandestine dans une usine d’abattage industriel et un reportage sur un ranch où l’on pratique l’élevage traditionnel, une recherche sur les dangers du lisier et la visite d’une ferme où les dindes sont élevées en pleine nature, il explore tous les degrés de l’abomination et les derniers vestiges d’une civilisation où l’animal était encore respecté.Choquant, drôle, inattendu, ce livre devrait susciter passions et polémiques.Traduit de l’anglais par Gilles Berton et Raymond Clarinard.

Homme complexe, romancier prolifique, intellectuel engagé, c'est peu dire qu'Emile Zola a marqué son époque, la seconde moitié du 19ème siècle, d'une empreinte considérable. De son vivant, pourtant, que d'insultes et d'avanies il lui fallut subir! Traîné dans la boue par la critique littéraire, snobé par l'Académie Française qui lui préféra systématiquement des nullités aujourd'hui sombrées dans l'oubli le plus total, forcé à l'exil pour avoir osé prendre la défense d'un innocent, il possède à mes yeux un mérite suprême: celui d'avoir su rester toujours fidèle à lui-même et aux idéaux de justice et de progrès social. Personnellement, je l'ai découvert aux alentours de mes seize ans, au lycée, en lisant Thérèse Raquin, qui posait avec brio les fondements de l'école naturaliste. D'emblée, sa prose m'avait séduite, ou plutôt happée, par sa puissance et son ampleur. Certes, Zola n'a ni l'élégance de Stendhal, ni le lyrisme de Balzac. Son style, comparé aux leurs, est plébéien, mais c'est là paradoxalement son atout principal. Telle la célèbre "Lison" de La Bête humaine qui emporte tout sur son passage dans un fracas d'acier, la phrase zolienne ne se veut ni raffinée, ni subtile. Non, c'est une formidable force en mouvement qui charrie son époque et en épouse la violence. Une époque que l'on retrouve ici minutieusement croquée au travers d'une famille, les Rougon-Macquart, dont les déboires illustrent de livre en livre les ravages du déterminisme. Tout comme la "Comédie Humaine" à laquelle il fait écho, ce cycle monumental est bien sûr inégal et l'on peut très bien n'en lire que les meilleurs volumes, comme celui-ci, celui-ci ou encore celui-là, qui est d'ailleurs mon préféré, mais les savourer tous l'un après l'autre, chronologiquement, leur confère la dimension fascinante d'une véritable fresque. Une fresque dont on resso

Ces deux tomes terminent la publication de la premiere veritable edition critique du texte.Dans le Tome II (livres IV- VI) Orose traite de l 'histoire de Rome depuis la guerre de Tarente jusqu'a l'etablissement du pouvoir d'Auguste, garant de la paix universelle voulue par Dieu pour la naissance du Christ.Le Tome III (livre VII) correspond a la troisieme partie du plan d'Orose: de la Nativite jusqu'au moment ou il ecrit (416-417), epoque qui voit la croissance de l'Eglise dans l'Empire romain et son triomphe final.En dehors de l'interet des theses d'Orose pour l 'histoire de la pensee occidentale, l'abrege d 'histoire universelle que constituent les Histoires donne a la fois une vulgate des connaissances historiques dans l'Antiquite tardive et de precieuses informations, extraites par l' abreviateur de sources pour nous perdues (Tite-Live, Tacite, . . .).Les recherches de M.-P. Amaud-Lindet, Maitre de conferences a l'Universite de Paris I, portent sur les methodes de travail des historiens romains et, plus specialement, sur les modes de composition des abreges de l' Antiquite tardive.

Ces deux tomes terminent la publication de la premiere veritable edition critique du texte.Dans le Tome II (livres IV- VI) Orose traite de l 'histoire de Rome depuis la guerre de Tarente jusqu'a l'etablissement du pouvoir d'Auguste, garant de la paix universelle voulue par Dieu pour la naissance du Christ.Le Tome III (livre VII) correspond a la troisieme partie du plan d'Orose: de la Nativite jusqu'au moment ou il ecrit (416-417), epoque qui voit la croissance de l'Eglise dans l'Empire romain et son triomphe final.En dehors de l'interet des theses d'Orose pour l 'histoire de la pensee occidentale, l'abrege d 'histoire universelle que constituent les Histoires donne a la fois une vulgate des connaissances historiques dans l'Antiquite tardive et de precieuses informations, extraites par l' abreviateur de sources pour nous perdues (Tite-Live, Tacite, . . .).Les recherches de M.-P. Amaud-Lindet, Maitre de conferences a l'Universite de Paris I, portent sur les methodes de travail des historiens romains et, plus specialement, sur les modes de composition des abreges de l' Antiquite tardive.

Ces deux tomes terminent la publication de la premiere veritable edition critique du texte.Dans le Tome II (livres IV- VI) Orose traite de l 'histoire de Rome depuis la guerre de Tarente jusqu'a l'etablissement du pouvoir d'Auguste, garant de la paix universelle voulue par Dieu pour la naissance du Christ.Le Tome III (livre VII) correspond a la troisieme partie du plan d'Orose: de la Nativite jusqu'au moment ou il ecrit (416-417), epoque qui voit la croissance de l'Eglise dans l'Empire romain et son triomphe final.En dehors de l'interet des theses d'Orose pour l 'histoire de la pensee occidentale, l'abrege d 'histoire universelle que constituent les Histoires donne a la fois une vulgate des connaissances historiques dans l'Antiquite tardive et de precieuses informations, extraites par l' abreviateur de sources pour nous perdues (Tite-Live, Tacite, . . .).Les recherches de M.-P. Amaud-Lindet, Maitre de conferences a l'Universite de Paris I, portent sur les methodes de travail des historiens romains et, plus specialement, sur les modes de composition des abreges de l' Antiquite tardive.

Ou la culture universelle des fleurs, arbres, arbustes & arbrisseaux; servans à l'embellissement des Jardins. Avec la manière de dresser toutes sortes de parterres, berceaux de verdures [.] & autres pièces, qui pour l'ordinaire accompagnent les Jardins des Maisons de Campagne, les plus magnifiques; le tout enrichi d'un grand nombre de figures démonstratives. Reprint der Ausgabe Amsterdam 1706. Zwei Teile in einem Band, zus. 679,[59] Seiten mit einigen Textabb. sowie 20 Tafeln, Leinen (Olms Verlag 1999). Statt EUR 158,00. Gewicht: 550 g - Gebunden/Gebundene Ausgabe - Sprache: Französisch

See below for English description. Pat le chat se prom?ne dans la rue portant ses magnifiques souliers blancs. Sur le chemin, ses souliers changent de couleur: de blancs, ils deviennent rouges, puis bleus, bruns et enfin, mouill's selon qu'il pi?tine des monticules de fraises, de bleuets, qu'il patauge dans la boue puis dans l'eau. Peu importe! Rien n'arr?te Pat qui continue ? se balader en chantant et en dansant au rythme de la musique. Pat le chat goes walking down the street wearing his brand new white shoes. Along the way, his shoes change from white to red to blue to brown to WET as he steps in piles of strawberries, blueberries and other big messes! But no matter what colour his shoes are, Pat keeps movin' and groovin' and singing his song ... because it's all good. Original Title: Pete the Cat: I Love My White Shoes

Homme complexe, romancier prolifique, intellectuel engagé, c'est peu dire qu'Emile Zola a marqué son époque, la seconde moitié du 19ème siècle, d'une empreinte considérable. De son vivant, pourtant, que d'insultes et d'avanies il lui fallut subir! Traîné dans la boue par la critique littéraire, snobé par l'Académie Française qui lui préféra systématiquement des nullités aujourd'hui sombrées dans l'oubli le plus total, forcé à l'exil pour avoir osé prendre la défense d'un innocent, il possède à mes yeux un mérite suprême: celui d'avoir su rester toujours fidèle à lui-même et aux idéaux de justice et de progrès social. Personnellement, je l'ai découvert aux alentours de mes seize ans, au lycée, en lisant Thérèse Raquin, qui posait avec brio les fondements de l'école naturaliste. D'emblée, sa prose m'avait séduite, ou plutôt happée, par sa puissance et son ampleur. Certes, Zola n'a ni l'élégance de Stendhal, ni le lyrisme de Balzac. Son style, comparé aux leurs, est plébéien, mais c'est là paradoxalement son atout principal. Telle la célèbre "Lison" de La Bête humaine qui emporte tout sur son passage dans un fracas d'acier, la phrase zolienne ne se veut ni raffinée, ni subtile. Non, c'est une formidable force en mouvement qui charrie son époque et en épouse la violence. Une époque que l'on retrouve ici minutieusement croquée au travers d'une famille, les Rougon-Macquart, dont les déboires illustrent de livre en livre les ravages du déterminisme. Tout comme la "Comédie Humaine" à laquelle il fait écho, ce cycle monumental est bien sûr inégal et l'on peut très bien n'en lire que les meilleurs volumes, comme celui-ci, celui-ci ou encore celui-là, qui est d'ailleurs mon préféré, mais les savourer tous l'un après l'autre, chronologiquement, leur confère la dimension fascinante d'une véritable fresque. Une fresque dont on resso

Le pretre Orose (385-417 ap. J.-C.) ecrivit en 416-17. a Carthage. la premiere histoire universelle chretienne. connue generalement sous le titre d'Histoires (contre les paiens). (Historiarum libri septem aduersum paganos). Les Histoires furent considerees au Moyen-Age et dans les Temps modernes comme le manuel classique d'histoire universelle et servirent de source principale a de nombreux compilateurs. Cette oeuvre capitale pour l'etude de la pensee occidentale n'avait jamais ete traduite francais, et n'avait pas beneficie d'une edition critique depuis plus d'un siecle.Marie-Pierre Amaud-Lindet est Docteur es Lettres et Maitre de Conferences a l'Universite de Paris I.

Extraits de La Légende des siècles et des Contemplations, les poèmes de ce « Carnet » montrent combien Victor Hugo (1802-1885) était profondément croyant, d'une religion qui se voulait avant tout universelle, cosmique, oscillant entre déisme et panthéisme. La mystique hugolienne se fonde sur une vision du monde où la terre est le « poème éternel » par excellence, où la nature nous invite avant tout à la joie. Toute sa vie, Victor Hugo se sentit prisonnier entre « la morsure du ver de terre au fond de l'ombre et le baiser de Dieu ». Peu de poètes ont su, comme lui, dire cette condition humaine avec toute sa cruauté, et, dans le même élan, porter à un tel degré la vertu d'espérance. S'inspirant des encres de Hugo ? qui fut également un dessinateur talentueux ?, les calligraphies et les peintures de Claude Mediavilla réussissent brillamment à traduire les effets dramatiques, le sentiment de mystère, ou encore l'amour de la vie qui éclatent dans la poésie d'Hugo.